Les PO d’enseignement catholique scolarisent un élève sur deux en communauté française. (voir les chiffres). Ils inscrivent leur action dans les objectifs généraux de l’enseignement définis par les Communautés française et germanophone. A ce titre, chaque PO est subventionné.

Les 750 ASBL pouvoirs organisateurs aujourd’hui actifs ont pris le relais des congrégations, diocèses, paroisses ou groupements de chrétiens. Héritières des inspirations éducatives de ces fondateurs, elles se mettent au service de la communauté en général pour offrir une proposition d’enseignement de qualité, ouverte à tous et adaptée au contexte d’aujourd’hui.

Si elles ont évoluées au fil des mutations de la société, les écoles catholiques trouvent, aujourd’hui encore, dans la tradition chrétienne de l’éducation une ressource tant philosophique que pédagogique précieuse pour penser le sens et l’organisation de l’école aujourd’hui. En ce sens, elles partagent un projet éducatif commun qui se décline dans un texte intitulé Mission de l'Ecole Chrétienne« Mission de l’école chrétienne ». Selon les fondateurs, les publics, les besoins et les histoires des écoles, des approches particulières se sont développées au cours du temps pour mettre en œuvre ce projet éducatif.

Les PO d’enseignement catholique sont affiliés au Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique (SeGEC), une fédération qui a pour missions

• de coordonner la réflexion sur le sens du projet éducatif et d’accompagner les écoles dans sa mise en œuvre au quotidien,

• de représenter les PO notamment auprès des autorités publiques,

• de soutenir les PO à travers des services (pédagogiques, juridiques, gestion financière et administrative, infrastructures…). Tous les PO adhérents au SeGEC sont, par ailleurs, associés à un Comité diocésain de l’enseignement catholique (CoDiEC) en fonction de leurs lieux d’activités. Les CoDiEC sont constitués en ASBL et participent, à l’échelle d’un diocèse, aux missions du SeGEC tant par l’animation de lieux de dialogue, par la représentation dans les instances de concertation, que par l’organisation de services de proximité ou services diocésains.