Warning: touch(): Unable to create file /home/www/htdocs/segec/typo3temp/locks/a4f466b81a11bcd893998f5907678620 because Permission denied in /home/www/htdocs/segec/t3lib/class.t3lib_lock.php on line 170 Foire aux questions
Trouver

Foire aux questions

Réponse :

Voir notre rubrique Documents de référence » / Pédagogie générale / Note encadrement natation ou télécharger directement le document


Réponse :

Les cours d’éducation physique en formation commune doivent être organisés séparément pour les garçons et pour les filles. C’est le principe de base.
On peut y ajouter un conseil : il est préférable que ce soit une enseignante qui prenne en charge les groupes de filles et un professeur masculin, les groupes de garçons. En effet, des moments importants du cours peuvent se dérouler dans les vestiaires (sensibilisation aux questions d’hygiène, explications théoriques utiles pour le cours qui va avoir lieu, contacts informels avec les élèves sur des problèmes de santé ou de certificat médical,…) Un professeur du même genre que ses élèves peut gagner beaucoup de temps de pratique en gérant, pendant les temps de vestiaire avant et après la séance, l’organisation, la motivation pour le cours et l’aspect cognitif lié aux activités pratiquées.

 

L’organisation du cours d’éducation physique en mixité ne peut se justifier que pour des raisons pédagogiques : projet global pour les élèves d’un même niveau d’étude, organisation particulière du cours pour favoriser l’intégration de chacun, préparation de compétitions interclasse.
Dans les écoles dont la population scolaire est composée en grande majorité d’élèves d’un même genre, il serait préférable de tenter de regrouper de manière verticale les filles ou les garçons peu nombreux, plutôt que de former des groupes garçons avec quelques filles et vice versa.

 

Pour les cours d’éducation physique à option (4, 6 ou 8 périodes), les cours intégrés dans des options groupées ou les cours d’activités complémentaires, les groupes peuvent être mixtes. Dans ces cas, le choix des activités et la méthodologie mise en œuvre doivent tenir compte des intérêts, des capacités et du niveau technique des élèves des deux genres.



Réponse :

Les programmes d’éducation physique de notre réseau ne limitent pas le choix des activités pratiquées dans le cours. La règle générale est d’organiser ces activités en « bon père de famille ». C’est à dire en assurant la sécurité et la possibilité de progression dans les apprentissages pour tous les élèves. Cela implique que le professeur possède les compétences techniques suffisantes dans l’activité enseignée, connaisse et maîtrise les procédures et les moyens de sécurité spécifiques. Ces moyens doivent être mis en œuvre en tenant compte de l’âge et du niveau technique des élèves.

 

Il faut faire remarquer que des compagnies d’assurances excluent explicitement de leur garantie dans les polices de responsabilité civile scolaire certaines activités. C’est le cas pour les sports moteur, l’escalade et la plongée en milieu naturel, les sports de combat en compétition, les sports aériens comme le parachutisme ou le parapente. L’organisation de ces activités dans le cadre de journées sportives doit être signalée à la compagnie d’assurance qui généralement exigera une surprime ou confirmera l’exclusion totale.

 

Pour information, les programmes d’éducation physique d’application dans les écoles organisées par la Communauté Française indique une liste d’activités autorisées dans l’enseignement secondaire :

 

 

Cela nous semble trop limitatif. Nous ne retrouvons pas dans cette liste des activités pratiquées régulièrement avec satisfaction dans certaines de nos écoles comme Ultimate, Gouret, Torball, Tchoukball, Korfball, Football gaélique, Tennis, Mime, Techniques de cirque, Audace et sécurité, plongée en piscine,…


Réponse :

La règle généralement admise par les compagnies d’assurance pour les activités scolaires en dehors de l’établissement est de prévoir un adulte pour 25 élèves et d’ajouter un adulte pour toute tranche de 15 élèves supplémentaires entamée.

 

Cela voudrait dire qu’il faudrait deux adultes à partir de 26 élèves. Le bon sens impose quand même de tenir compte du type d’activité pratiquée et de son niveau de dangerosité.
Pour ce qui concerne le cours d’éducation physique, selon les activités, il serait sans doute judicieux pour une gestion « en bon père de famille » d’adjoindre au professeur une aide à l’encadrement pour des groupes importants. C’est le cas aussi lorsque le professeur n’a pas la possibilité matérielle de surveiller efficacement tous les élèves dont il a la charge. Dans la plupart des piscines, par exemple, l’enseignant qui donne cours ne peut assurer la sécurité et la surveillance des élèves exemptés qui souvent se trouvent à un autre endroit.

 

Si on se place alors sur le plan pédagogique, il faut faire remarquer que la gestion des apprentissages physiques et moteurs nécessite une présence très vigilante de l’enseignant. Les élèves en mouvement continuel dans des espaces importants imposent un encadrement particulier. Pour les groupes dépassant 25 élèves, le professeur doit réduire fortement la diversité des activités pour se permettre de gérer effectivement l’ensemble de la classe.


Réponse :

Les programmes d’éducation physique de notre réseau donnent des indications sur les conditions matérielles minimales indispensables pour organiser le cours. Voir pour cela le programme pour le 1er degré et la 1A et 2ème commune (D/2000/7362/014) à la page 40 et le programme pour les 2ème et 3ème degrés des Humanités générales et technologiques (D/2000/7362/021) à la page 39.
Il y est notamment précisé que :

 

• Un espace suffisant doit être réservé à chaque groupe organisé et la séparation entre les espaces propres à chaque groupe évoluant dans un même local doit pouvoir être matérialisée.
• Les professeurs doivent disposer d’un matériel suffisant leur permettant de mettre en action au moins la moitié des élèves en même temps.
• Tous les groupes doivent pouvoir poursuivre une activité du programme de cours quelles que soient les conditions climatiques.
• Un professeur ne peut être chargé que d’un seul groupe en même temps. Les prises en charge collectives ne peuvent se justifier que dans le cadre d’un projet pédagogique particulier.

 

Par ailleurs, le 8 janvier 1993, un arrêté de l’Exécutif de la Communauté Française a fixé les règles qui déterminent le besoin en constructions nouvelles ou extensions et les normes physiques et financières pour les bâtiments scolaires.
Dans ce texte, sous le titre II Des normes physiques, chapitre 2 enseignement secondaire, l’article 16 indique ceci :

 

1. La surface totale des locaux d’éducation physique est calculée d’après le barème suivant :

  • Jusqu’à 36 périodes de cours 485 m²
  • Jusqu’à 36 périodes de cours dans une école organisant le 3ème degré ou le cycle supérieur 600 m²
  • De 37 à 72 périodes de cours 805 m²
  • De 73 à 108 périodes de cours 1200m²
2. Au delà de 1200 m² ou de 108 périodes, l’avis préalable de la commission des experts est requis.


Réponse :

Si on considère que dans l’année scolaire on dispose de 30 semaines utiles pour organiser les cours, on arrive à un total de 60 périodes disponibles en organisant le cours à deux périodes par semaines. Il serait intéressant d’envisager la possibilité de regrouper ces deux périodes dans l’horaire scolaire pour proposer aux élèves des activités cohérentes avec les objectifs d’une pratique sportive effective.
Le regroupement permet ainsi d’organiser les séances avec un échauffement effectif, un moment d’apprentissage réaliste et un temps de pratique globale suffisant. A chaque séance, la condition physique sera sollicitée de manière intéressante et il sera possible de mener de réels apprentissages.


Volet condition physique (équivalent 20 périodes)
En préparation à l’orientation Education physique (8 périodes) au 2ème degré TT, il est important d’aider les élèves très tôt à maintenir un bon niveau de condition physique.
Le cahier de l’élève « Défi Santé » (G. Carlier, B. Crum, P. Dendoncker, H. Rutten, Editions De Boeck et Wesmael publié en 1995) est un outil très intéressant pour un groupe sportif. Il propose neuf séances de sensibilisation au travail de la condition physique et aboutit à un plan d’entraînement individuel à poursuivre durant toute l’année scolaire ou même durant toute la scolarité.
Ce travail pourrait constituer la préoccupation des cours durant la période de septembre à la Toussaint.
La condition physique sera ensuite entretenue par des activités spécifiques régulières dans le cours.


Volet découverte sportive (équivalent 15 périodes)
Les élèves devraient aborder des activités sportives (2 ou 3 maximum par année) qui ne sont pas utilisées dans le cours de formation commune. Il s’agirait uniquement d’une initiation de 3 ou 4 séances permettant aux élèves de maîtriser les gestes techniques de base leur permettant une pratique globale.


Volet approfondissement (équivalent 25 périodes)
Les élèves de l’activité complémentaire devraient arriver à un niveau de maîtrise supérieur à celui attendu en formation commune dans au moins une discipline sportive. Il pourraient ainsi se préparer à participer à des rencontres sportives inter-écoles dans le cadre de la FRSEL ou dans des organisations ponctuelles organisées avec des écoles voisines.


Réponse :

Le principe de base est que l’assurance de l’école couvre la responsabilité civile du professeur pour toutes les activités organisées dans le cadre des cours dans ou en dehors des locaux de l’école, conformément aux indications des programmes, dans une gestion « en bon père de famille » et de manière connue et approuvée, même tacitement, par la direction de l’établissement.



En dehors des cours, les activités explicitement organisées par l’école sont également couvertes dans les mêmes conditions. Ce sont, par exemple, les journées sportives, les initiations sportives dans les locaux d’un club sous la supervision d’un professeur, les compétitions sportives interécoles, etc.



Certaines compagnies d’assurance excluent explicitement la couverture d’activités à risque ou exigent une surprime dans le cas de pratique de ces activités. Dans ce domaine, il est utile de consulter les conditions générales et particulières du contrat d’assurance.
Aucune compagnie ne couvre la responsabilité pénale d’un enseignant lors de la prise en charge d’un groupe d’élèves. Cette responsabilité pénale implique une faute punissable commise par le professeur, comme, par exemple, le manque de surveillance, le manque de gestion « en bon père de famille », la non application des règles de sécurité, l’organisation d’activités dangereuses ou inadaptées au niveau des élèves,…La preuve de cette faute doit être apportée par un plaignant et reconnue par un tribunal pour que la responsabilité pénale soit engagée.



La notion de « bon père de famille » est relativement floue et est appréciée au cas par cas. Elle implique toujours plusieurs éléments comme :

• La maîtrise des compétences techniques suffisantes pour l’encadrement de l’activité concernée. C’est légalement le cas en natation où la surveillance d’une piscine doit être assurée par une personne porteuse du BSSA. C’est également à envisager pour des activités présentant un risque et qui nécessitent une prise en charge technique spécialisée (escalade, spéléo, plongée,…)
• La mise en place des conditions de sécurité adaptées. Cela implique parfois la présence d’adultes complémentaires pour encadrer certaines activités. Par exemple, lors d’un cross en dehors de l’établissement, il peut être utile de prévoir un service de premiers soins ou une procédure d’intervention pour gérer correctement un accident éventuel sur le parcours. C’est le cas également pour une sortie en vélo.
• La prise en compte du niveau de maîtrise technique des élèves de façon à adapter les exigences de l’activité.
• La régulation de l’activité en fonction de l’âge et du niveau d’autonomie des élèves. La présence effective permanente du professeur est requise pour des groupes de jeunes élèves. On admettra plus facilement des moments d’activité autonome sans présence du professeur chez des jeunes de fin du secondaire.


Réponse :

Le principe de base est qu’il faut certifier la maîtrise des compétences reprises dans les référentiels aux moments prévus pendant le cursus scolaire. C’est à dire les socles de compétences à la fin de la deuxième année du secondaire et les compétences terminales en fin de scolarité obligatoire. Pour le cours d’éducation physique, ces deux référentiels sont construits en trois champs : Condition physique, Habiletés gestuelles et motrices et Compétences socio-motrices.



Ces compétences ne sont observables que dans la pratique d’activités physiques ou sportives. Les programmes de la FESeC pour le cours regroupent ces activités en quatre axes en fonction des finalités de formation qu’elles poursuivent : éducation à la santé, éducation à l’expression, éducation à la sécurité et éducation sportive. Ces programmes imposent qu’une activité au moins de chaque axe soit programmée au cours de chaque degré de l’enseignement secondaire.



Il faut encore noter que la commission des programmes a validé les programmes de la FESeC qui ont été agréés par le Ministre en charge de l’enseignement. Cela signifie qu’il est garanti que les programmes mis en application permettent effectivement de développer les apprentissages amenant à la maîtrises des compétences à certifier.
En matière d’évaluation, l’obligation des professeurs d’éducation physique de notre réseau est donc de vérifier la maîtrises des compétences des trois champs à travers l’observation d’activités diverses issues des quatre axes.



En pratique, en observant les réalisations des élèves dans un ensemble d’activités selon des critères et des indicateurs annoncés, les professeurs doivent estimer globalement le niveau de maîtrise des compétences. Le fait de ne pas satisfaire aux exigences dans une activité ne peut pas justifier un échec général pour le cours. Il faut noter en outre que, pour la certification globale en fin de deuxième année, il ne peut pas être tenu compte des réalisations relatives au champ de la condition physique.



Pour plus de renseignements sur le mode d’évaluation, on se référera utilement aux documents « Outils d’évaluation » accessibles sur ce site dans la rubrique « Documents et outils pédagogiques ».

Agence Web:Trynisis